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Voiture électrique
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«Le financement des infrastructures de transport doit respecter le principe du pollueur-payeur», rappelle Martin Winder, responsable Politique des transports et campagnes à l'ATE. «Les véhicules électriques doivent contribuer au réseau routier mais il est crucial que les taxes soient conçues de manière à ne pas freiner la transition urgente vers une mobilité sans énergies fossiles. Une fiscalité trop élevée ou introduite précipitamment mettrait en péril les objectifs climatiques et l'avenir de notre système de transport.» L’ATE accueillerait donc favorablement une introduction progressive de cette contribution. Celle-ci devrait en outre être liée aux mesures prévues par la loi sur le CO₂.

La Suisse doit apporter sa contribution à l'accord de Paris sur le climat. La transition dans les transports ne pourra réussir que si les technologies respectueuses du climat sont encouragées par un cadre législatif intelligent et équilibré. Nous accompagnerons activement le projet de loi du Conseil fédéral lors de la procédure de consultation et du processus parlementaire, en y apportant des propositions constructives. L'objectif reste un financement équitable, durable et écologique des infrastructures routières. Nous demandons de la mesure : la nouvelle taxe sur les voitures électriques doit être équitable et favoriser l’innovation. Les conductrices et conducteurs de véhicules électriques doivent contribuer – mais il ne faut pas qu’une taxe trop élevée freine l’électrification du trafic routier.