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Le 30 km/h est menacé : signez la pétition !
ATE

Succès de la pétition pour le 30 km/h

22'000 signatures contre l’interdiction du 30 km/h sur les routes principales en localité 

En 2024, le Parlement a adopté une motion visant à interdire l'introduction du 30 km/h sur les routes principales en localité. C'est une grave menace pour notre sécurité routière et notre qualité de vie! Le 15 août 2025, nous avons donc remis au Conseil fédéral et au Parlement une pétition signée par plus de 22 000 personnes. Nous montrons ainsi que nous n'acceptons pas une telle atteinte à nos droits et à notre sécurité! 

Cliquez ici pour consulter notre communiqué de presse

Übergabe Petition «Tempo 30» - de-fr
Camille Marion / ATE
Commander des drapeaux et des autocollants

Ce que demande la pétition «NON à l’interdiction du 30 km/h dans les localités!»

Le Conseil fédéral va bientôt imposer une modification d’ordonnance qui va rendre l’introduction du 30 km/h quasiment impossible sur les routes principales. Cela aura de graves conséquences pour la sécurité routière et la qualité de vie de la population. Pour l’ATE, un tel retour en arrière est inacceptable. 

Nous nous y opposons vivement!

  • Beaucoup de personnes vivent le long des routes principales et souffrent du bruit routier. Ce sont aussi sur les routes principales qu’ont lieu de nombreux accidents graves, notamment pour les piéton·nes et les cyclistes.
  • Actuellement, les communes et les cantons peuvent y abaisser la vitesse à 30 km/h pour améliorer la sécurité, la protection contre le bruit routier et la fluidité du trafic. Pour ce faire, une expertise doit être réalisée afin de démontrer la nécessité et la proportionnalité de l’introduction du 30 km/h.
  • Cette procédure éprouvée est en danger! Le Conseil fédéral va proposer cette année une modification d'ordonnance qui pourrait rendre l’introduction du 30 km/h quasiment impossible sur les routes principales. 

Avec cette pétition nous exigeons du Conseil fédéral et du Parlement de ne pas remettre en question la possibilité d’introduire le 30 km/h sur les routes principales. Une telle décision affecterait gravement la qualité de vie, la protection contre le bruit routier et la sécurité des populations concernées. Les pratiques actuelles, qui ont fait leurs preuves, ont été soutenues par les spécialistes en mobilité et par le Tribunal fédéral. Ce sont les communes et les cantons qui sont les mieux placés pour décider de la vitesse maximale la plus appropriée sur leur territoire, et non la Confédération. 

La possibilité d’introduire le 30 km/h sur les routes principales dans les localités est en danger. Aidez-nous à mettre la pression sur le Conseil fédéral et le Parlement en signant notre pétition.

Stéphanie Penher, Directrice ATE
Texte de la pétition

Monsieur le Conseiller fédéral Albert Rösti, 
Mesdames et Messieurs les membres du Parlement, 

De nombreuses personnes vivent le long de routes affectées à la circulation générale et souffrent du bruit routier. Ce sont aussi sur ces axes que surviennent la plupart des accidents graves, notamment pour les piéton·nes, les cyclistes. Aujourd’hui, les communes et les cantons ont la possibilité d’y abaisser la vitesse à 30 km/h pour d’améliorer la sécurité, la protection contre le bruit et la fluidité du trafic. Pour ce faire, une expertise doit être réalisée afin de démontrer la nécessité et la proportionnalité de l’introduction du 30 km/h. Cette procédure qui a fait ses preuves permet une mise en œuvre équilibrée et appropriée du 30 km/h en prenant compte tant des besoins de la population résidente que du trafic routier.  

Mais cette procédure éprouvée est en danger: suite à l’adoption par le Parlement de la motion Schilliger (21.4516), le Conseil fédéral va proposer cette année une modification de la Loi sur la circulation routière (LCR). Celle-ci pourrait rendre l’introduction du 30 km/h quasiment impossible sur les routes affectées à la circulation générale à l’intérieur des localités. Les autorités locales perdraient ainsi un levier important et efficace pour améliorer la qualité de vie de la population résidente et la fluidité du trafic, quand cela est nécessaire.   

Avec cette pétition nous exigeons du Conseil fédéral et du Parlement de ne pas remettre en question la possibilité d’introduire le 30 km/h sur les routes principales. Une telle décision affecterait gravement la qualité de vie, la protection contre le bruit routier et la sécurité des populations concernées. Les pratiques actuelles, qui ont fait leurs preuves, ont été soutenues par les spécialistes en mobilité et par le Tribunal fédéral. Ce sont les communes et les cantons qui sont les mieux placés pour décider de la vitesse maximale la plus appropriée sur leur territoire, et non la Confédération.