La protection du climat et les thèmes de la politique des transports aujourd'hui au Conseil national
Le Conseil national va examiner aujourd'hui une série d'interventions relatives à la politique des transports et du climat. L'ATE Association transports et environnement appelle le Conseil à prendre ces demandes au sérieux et à les approuver – en particulier au vu de l'arrêt de la CEDH de la semaine dernière.
La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a donné il y a quelques jours une très mauvaise note à la Suisse : Le pays ne fait pas assez pour la protection du climat et ne se préoccupe donc pas suffisamment de sa population. Aujourd'hui, le Conseil national a une première occasion d'agir pour corriger le tir.
Trois propositions, qui seront probablement traitées aujourd'hui par le Conseil national et qui peuvent être mises en œuvre avec des moyens simples sont au centre des préoccupations de l'ATE :
- Motion Raphaël Mahaim Verts/VD : «Limiter la vitesse à 100 km/h sur les autoroutes pour protéger le climat»
Une réduction de la vitesse maximale sur les autoroutes entraîne un gain d'efficacité et donc une diminution de la consommation de carburant par kilomètre. Un effet positif serait la réduction des émissions de CO2 qui en résulterait. Cette demande répond à une préoccupation de longue date de l'ATE. - Motion Florence Brenzikofer, Verts/BL : «Dimanches sans voiture»
Environ 30 % des émissions de CO2 de notre pays sont dues au trafic individuel motorisé. L'initiative vise à libérer l'espace public et notamment les routes, de manière ciblée pour permettre d'autres modes de transport certains dimanches. Cela a un effet bénéfique sur le climat et contribue à sensibiliser le public à la mobilité sans émissions d’origine fossile. - Motion Franziska Ryser Verts/SG «Taxe sur les billets d'avion pour l'aviation civile»
En matière de trafic aérien, des mesures sont urgentes et ont un impact important. Une taxe sur les billets d'avion peut freiner la croissance du trafic aérien et réduire les effets négatifs sur le climat. Cela est également indispensable au regard des objectifs climatiques de Paris. L'intervention demande une taxe sur les billets d'avion qui serait calculée en fonction des émissions et de la distance parcourue. Par exemple, en ajoutant au prix normal du billet une taxe de 20 francs par billet d'avion, plus un centime par kilomètre parcouru.
L'ATE Association transports et environnement appelle le Conseil national à tenir compte de l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme de la semaine dernière et à agir aujourd'hui en conséquence sur ces questions de politique des transports ainsi que celles à venir
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- Martin Winder, responsable du secteur Politique des transports et campagnes, 031 328 58 63
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