«Pédaler me permet de faire fonctionner mon cerveau différemment.»
Rapide, silencieux, écologique, bon pour la santé et avec une emprise au sol minime: le vélo est le compagnon idéal pour Jean-Marie Urfer, 46 ans habitant du Mont-sur-Lausanne.
À quoi ressemble une journée typique à vélo?
C’est le moyen de transport de toutes mes activités. Je l’utilise pour aller au travail, faire des courses, me rendre à mes activités sportives ou de loisirs. Pendant les vacances, c’est un compagnon pour découvrir en famille des régions de Suisse ou plus lointaines en toute liberté et avec un rythme idéal.
Qu’est-ce qui rend votre vélo spécial?
J’en ai plusieurs, mais mon vélo de tous les jours – que j’utilise aussi pour nos voyages – a 20 ans et il fonctionne encore à merveille. En dehors de l’usure normale des pièces qui demande quelques remplacements, c’est fascinant de se retrouver avec un objet aussi durable.
Pourquoi ne pourriez-vous plus en vous passer?
Au quotidien, il est le moyen le plus rapide pour me rendre au travail, ce qui me permet de faire un minimum d’activité sportive chaque jour. Je n’ai pas le temps d’utiliser d’autres moyens de transports. Et j’adore le sentiment de liberté que procure le vélo; pédaler me permet de faire fonctionner mon cerveau différemment. Beaucoup de bonnes inspirations me sont venues en roulant.
De quoi auriez-vous besoin pour améliorer la pratique du vélo sur nos routes?
Les infrastructures ne sont pas encore suffisamment développées pour donner un sentiment de sécurité à tout le monde. De plus, il faut une meilleure communication et compréhension entre les usagères et usagers de la route: tous les automobilistes ne sont pas des chauffards, et tous les cyclistes des fous de liberté ne respectant rien du code de la route.
Que pourrait faire l‘ATE pour vous faciliter la pratique du vélo?
Il faut continuer le lobbying politique pour rééquilibrer les forces entre automobilistes et autres usagères et usagers de la route.
