
«On ne profite jamais de cette sensation en voiture.»
Marie-Rose Barben, 60 ans, est responsable des soins infirmiers à Spiez.
Vous avez acquis un vélo électrique rapide?
Exactement, il y a cinq ans. Ma motivation était de pouvoir me rendre à mon travail à Frutigen en traversant la magnifique vallée de la Kander, sans avoir à prendre la voiture ou le train. Mon vélo classique est maintenant chez ma nièce. Je l’utilisais pour me rendre à Wimmis en tant qu’infirmière à domicile ou pour voyager en Irlande.
Vous vous rendez tous les jours au travail en vélo?
S’il pleut le matin, je prends le train. Je fais également une pause en hiver. Certains jours, j’ai des réunions à Frutigen et à Interlaken, je suis alors obligée d’utiliser ma voiture. Dans cinq ans, je prendrai ma retraite, je veux alors renoncer complètement à la voiture et me déplacer uniquement à vélo et en train.
À quoi d’autre vous sert le vélo électrique?
Je rends visite à des proches dans le Diemtigtal ou je me rends dans un moulin plus éloigné pour acheter de la farine. Je peux facilement transporter tout cela dans mes sacoches. Je fais aussi de courts trajets, par exemple pour apporter du pain à mon frère.
Que recommanderiez-vous à quelqu’un qui souhaite se mettre au vélo électrique?
Pour les personnes qui ne sont pas habituées à faire du vélo, je recommande vivement de prendre le temps d’essayer. Et, ensuite, de se laisser enivrer par le beau temps, le vent et la nature. On ne profite jamais de cette sensation en voiture. Et cela fait du bien de faire quelque chose pour sa santé, même avec un vélo électrique.
Avez-vous des souhaits concernant l’amélioration des infrastructures?
Il n’est pas évident de hisser un vélo électrique dans un train. J’aimerais que le transport et l’accès soient plus faciles. Sinon, je souhaiterais une cohabitation pacifique entre les usagères et usagers de la route.