Notre engagement

L’ATE s’engage pour une réduction des émissions du trafic aérien. Nous militons pour que nos institutions prennent des mesures concrètes dans ces différents domaines.

Les compagnies aériennes, mais aussi les autorités suisses, ont tendance à minimiser ou relativiser l’impact du trafic aérien. Or celui-ci est à l’origine de 27% de l’impact climatique en Suisse! A l’instar de ce qui se fait pour les cigarettes, une communication transparente et visible sur les impacts des vols doit être entreprise, par exemple en indiquant sur les cartes d’embarquement la quantité de CO2 rejetée par personne.

En mettant les différents vols en relation avec la notion de budget carbone, la population pourrait être encouragée à voyager de manière plus durable.

En raison de privilèges qui tirent artificiellement les prix vers le bas, l’aviation bénéficie d’un avantage concurrentiel inapproprié par rapport à d’autres moyens de transports moins polluants comme les trains.

Afin que le prix d’un billet d’avion reflète l’impact climatique du vol, il est primordial que la Suisse introduise enfin une taxe incitative sur les billets d’avion. Au niveau international, notre pays doit s’engager pour que l’impôt sur le kérosène soit mis en place.

Près de 80% des personnes qui décollent de la Suisse ont une destination européenne. Une grande partie de ces trajets pourraient être effectués par voie terrestre, par exemple en train de nuit. Alors que ces dernières années seule la compagnie ferroviaire autrichienne ÖBB avait maintenu une offre, les CFF et d’autres compagnies montrent un regain d’intérêt pour ces trajets. Il est primordial qu’une stratégie soit mise en place au niveau européen pour améliorer l’offre du trafic ferroviaire international.  

L’ATE vous met à disposition une plateforme vous aidant à organiser vos voyages en Europe en train. Laissez-vous inspirer par les différentes astuces et les nombreux récits de voyage effectués sur les rails.  

Il faut rendre l’aviation plus durable. Les vols de plus 1500 km, pour lesquels il existe peu d’alternatives, sont à l’origine de 80% des émissions du transport aérien. La mise en œuvre du principe pollueur-payeur favoriserait notamment le développement de carburants et systèmes de propulsions alternatifs moins polluants. Les nouvelles technologies ne doivent pas avoir d’autres impacts négatifs sur l’environnement et les droits humains comme ça peut être le cas pour les biocarburants.