Sécurité accrue
Vitesse limitée à 50, 30 ou 20 km/h?
Quels sont les effets des diverses réductions de vitesse sur notre sécurité?
La vitesse est l’ÉLÉMENTCLÉ qui influence de nombreux facteurs de sécurité.
C’est d’elle, notamment, que dépendent
- notre capacité d’analyse de la situation, sans omettre aucun élément
- la longueur de la distance d’arrêt
- la gravité des blessures en cas de collision
Distances d’arrêt à 20 km/h et 50 km/h
En cas de freinage d’urgence dans des situations où, par exemple, l’automobiliste n’a pas prêté attention à un piéton qui s’est engagé sur la chaussée ou à un enfant distrait qui s’apprête à traverser la rue pour rejoindre des camarades, un voiture roulant à 20 km/h s’arrêtera là où une voiture roulant à 50 km/h n’aurait pas même commencé à freiner en raison du temps de réaction.
Vitesse et énergie d’impact
Plus la vitesse du véhicule est élevée, plus graves en sont les conséquences en cas de collision.
Les lois de la physique sont immuables: l’énergie cinétique augmente au carré de la vitesse.
A une vitesse de 20 km/h, le choc de la collision sur un piéton correspond à une chute depuis une hauteur de 1,6 mètre et à une vitesse de 50 km/h, d’une hauteur de 10 mètres.
Distance d’arrêt et énergie d’impact en fonction de la vitesse
Le gain de sécurité que procure une zone de rencontre dépend fortement de la vitesse des véhicules avant et après l’introduction de la zone. Une réduction de vitesse de 10 km/h en moyenne permet déjà de réduire de moitié les risques de décès des piétons.
Une étude comparative sur les accidents avant et après l’introduction de la zone de rencontre à Berthoud, Bienne, Lyss et Einsiedeln et portant sur une période de cinq ans a permis de dresser un bilan positif. Elle révèle que le nombre d’accidents et de blessés y a nettement diminué: www.fussverkehr.ch/fileadmin/redaktion/publikationen/artikel_0809_begegnungszonen.pdf
Vous trouverez davantage d’informations sur la vitesse, la sécurité routière et les temps de parcours dans la publication de l’ATE «10 de trop, c’est beaucoup trop».