L'ATE demande que les cantons mènent à terme la planification dans un délai de cinq ans et que ces voies soient réalisées d'ici à 20 ans au maximum. Le respect de ces délais est décisif, afin que l'amélioration de l'infrastructure vélo devienne réalité dans notre pays.

Le monde politique a reconnu la nécessité que ces voies soient interconnectées, que la sécurité y soit maximale et qu'elles s'insèrent dans un réseau étoffé. C'est aux cantons qu'il revient de définir des normes uniformisées dans l'extension de cette infrastructure. En outre, la loi prévoit que les voies cyclables amenées à être supprimées devront être remplacées.

Par ailleurs, le Conseil national a remédié à ce que l'ATE considérait comme de graves lacunes au niveau des exigences du plan directeur, en ce sens que le régime d'exception a été supprimé. Les tronçons se terminant abruptement et les grands détours devraient, selon la décision du Conseil national, absolument demeurer l'exception.

La loi sur les voies cyclables retourne au Conseil des État dans le cadre du processus d'élimination des divergences. L'ATE est confiante que les points litigieux seront résolus. Par son OUI clair à l'arrêté fédéral vélo, le souverain helvétique a donné au monde politique un mandat tout aussi clair.

Le vélo est le moyen de transport écologique, économe en espace et sain par excellence. En septembre 2018, le peuple suisse avait très clairement accepté l'arrêté fédéral vélo par 73,6% des voix.