À peine le Parlement a-t-il ficelé et adopté son programme d’extensions autoroutières ruineux et démesuré qu’il lance un nouveau mégaprojet insensé, déplore Isabelle Pasquier-Eichenberger, vice-présidente de l’ATE: «Il est pourtant de notoriété publique que construire de nouvelles autoroutes n’est pas le bon moyen pour résoudre les bouchons. Chaque nouvelle route engendre toujours davantage de trafic.»
Il est particulièrement navrant que le Conseil des États, en considération de la crise climatique, ne trouve pas de meilleure recette contre la congestion du trafic que de construire toujours plus de routes, de bétonner toujours plus de terres arables, de produire toujours plus de bruit et d’émettre toujours plus de CO2. «C’est faire preuve à la fois de négligence et d’irresponsabilité face aux générations futures», ajoute Isabelle Pasquier-Eichenberger.
72 000 signatures contre la folie autoroutière
L’ATE se bat résolument contre le «toujours plus d’autoroutes». C’est pourquoi, sous sa conduite et en collaboration avec des partis politiques et des organisations écologiques, l’ATE a lancé un référendum contre l’étape d’aménagement 2023. La récolte des signatures est désormais terminée et le référendum sera déposé début 2024. Le peuple suisse aura alors le dernier mot sur la question de l’extension du réseau autoroutier.