Ordonnance sur l’organisation de l’infrastructure ferroviaire (ordonnance OBI)

Les passagers ne bénéficieront guère des nouveaux paiements d’indemnité

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Bern

La révision de l'ordonnance OBI vise à indemniser les voyageurs ferroviaires pour les retards importants. Toutefois, le montant minimal de l'indemnisation est fixé à un prix si élevé que la plupart des passagers n'y ont pas droit. Les droits des passagers ne seront renforcés que sur le papier. D'autres améliorations urgentes visant à rendre les déplacements en transports publics plus agréables n`ont pas été abordés.

Dans la nouvelle ordonnance, le Conseil fédéral propose de rembourser 25% du prix du billet pour les retards supérieurs à une heure et 50% pour les retards supérieurs à deux heures. Toutefois, l'indemnité ne sera versée que si le montant minimum est de CHF 10. Un billet doit donc coûter au moins CHF 40.- (aller simple) pour avoir droit à une indemnisation.

Si vous voyagez avec un demi-tarif en deuxième classe, vous n'obtiendrez que très rarement ce montant avec un aller simple, c'est-à-dire uniquement pour des distances supérieures à 290 km. "Dans les faits, seuls les voyageurs ne possédant pas de demi-tarif ou voyageant en première classe auront droit à une compensation tarifaire", explique Laura Schmid, spécialiste des transports publics a l'ATE Association transports et environnement. "La majorité des clients des transports publics ne peuvent donc bénéficier d'aucun remboursement."

Pas d'amélioration réelle pour les déplacements en transports publics

Du point de vue des voyageurs ferroviaires, il y a un besoin particulier d'agir dans trois domaines : le transport de vélo dans les trains, le manque d'espace de stockage pour les bagages dans les nouveaux trains longue distance et le manque de dépôts pour les bagages dans les gares. L'ordonnance OBI ne prévoit aucune amélioration dans ces domaines. Ce sont précisément ces points problématiques qui rendent les déplacements en train plus compliqués que ceux en voiture privée.

L'ATE appelle à des améliorations dans tous ces domaines afin de renforcer considérablement les droits des clients des transports publics. Cela est essentiel pour privilégier, à long terme, l'utilisation des transports publics sur celle de la voiture dans le secteur des loisirs, car ce mode de transport est respectueux de l'environnement et des ressources.

Stéphanie Penher, Responsable Politique des transports et communication, 031 328 58 56

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