La légende raconte que Ljubljana aurait été fondée par le héros grec Jason et ses Argonautes, alors qu’ils rentraient de leur quête de la Toison d’Or. Non loin de Ljubljana, dans un marais, Jason aurait vaincu un monstre ressemblant à un dragon. L’animal est aujourd’hui le symbole de la ville et figure sur son blason. L’origine du nom de la ville n’est pas claire, mais la plus jolie version envoie au mot slave Luba qui donne la traduction française de «ville aimée».
Ljubljana compte un peu moins de 300 000 habitants et son centre est entièrement piéton depuis de nombreuses années. La ville est reconnue pour sa qualité de vie et ses nombreux espaces verts. En 2016, elle s’est d’ailleurs vu décerner le titre de Capitale verte de l’Europe. On y découvre une architecture colorée qui mélange les styles baroque, néo-classique et art-nouveau.
La rivière Ljubljanica traverse la capitale et dessine un chemin vert bleu bordé d’arbres. Une vingtaine de ponts enjambent son cours tranquille. Les deux plus connus sont probablement Zmajski most (le pont des Dragons, surplombé de quatre statues de l’animal symbole de la ville) et le triple pont Tromostovje. Ce dernier relie le centre à la vieille ville et se trouve aux abords de la place centrale de Ljubljana. On y admire notamment la façade éclatante de l’église franciscaine.
Au coeur de la ville se dresse une colline hérissée d’arbres, au sommet de laquelle trône le château de Ljubljana. On monte à pied ou avec le funiculaire. L’édifice date vraisemblablement du 12e siècle et a vu se succéder plusieurs propriétaires. Au début du siècle passé, la ville l’a racheté et a entrepris de le rénover à partir des années 60. Les travaux ont duré 30 ans. Aujourd’hui, le cadre est très joli mais plutôt moderne; les amateurs de vieilles pierres risquent d’être déçus. On peut y visiter le musée historique slovène et monter au sommet de la tour pour un joli coup d’oeil sur la ville.