Envahie, assiégée, incendiée, occupée, libérée: Toulouse est façonnée par deux millénaires d’une histoire riche en rebondissements. À pied, on prend le temps d’arpenter le centre et de s’imprégner de l’ambiance fougueuse de la ville en flânant dans ses ravissantes ruelles.
Toulouse séduit par une harmonieuse architecture. Ses façades de brique qui s’embrasent le soir venu lui valent le surnom de «ville rose» et font sa renommée par-delà les frontières françaises. Il n’en fut pourtant pas toujours ainsi. Au 18ème siècle, les autorités toulousaines souhaitent donner à la ville la grandeur qu’elle mérite. Elles font construire de grandes artères haussmanniennes qui creusent d’imposantes balafres dans les petites ruelles tortueuses. L’objectif est explicite: Toulouse doit ressembler à Paris. Mais la brique et la tuile dérangent ; elles recèlent un caractère jugé trop rural. On recouvre les toit d’ardoise et enduit les murs de céruse», un pigment synthétique blanc à base de plomb dont le rendu imite la pierre. Dès la moitié du 20ème siècle, Toulouse fait machine arrière et débarbouille ses façades, redonnant au centre-ville sa chaleur accueillante.